Rien qu'un mois en EHPAD

Rédigé par Thibaud Saintin Aucun commentaire
Classé dans : Colères et combats Mots clés : EHPAD, vieillesse, dignité
Ce texte est la reprise d'un ancien "post" sur Facebook, en réaction à une proposition de Vincent Lindon : confronter les ministres aux réalités des métiers au service desquels ils sont supposés se mettre. Sans m'en rendre compte, en l'écrivant d'une traite ou presque, je faisais le point sur une des expériences les plus marquantes de ma vie, et lui donnais une place ou une légitimité en dehors du simple souvenir. On n'appelait pas encore "EHPAD" (on devait être en 1991) un "hôpital maison de retraite".

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Journal de quarantaine - Jour 4 : beauté, mea culpa, metal, sueur, morve, une petite mousse et des petits coeurs

Rédigé par Thibaud Saintin 1 commentaire
Classé dans : Au jour le jour Mots clés : quarantaine, Thaïlande, hôtel, musique

C'est décidé, je ne regarderai pas les nouvelles sur Twitter au réveil, après la prise de température, mais consacrerai du temps à la beauté d'abord. Elle n'est pas donnée, il faut aller la trouver. Comme le seuil interdit a été franchi hier (escalader la fenêtre et aller voir sur le balcon), je décide d'instaurer ce moment d'ouverture sur le dehors comme un rituel matinal. Evidemment, pour que beauté advienne plus directement, il faut de la musique. Ça tombe bien, alors que je cherche quoi "mettre", les paroles d'un air de Purcell me reviennent en tête :

Music for a while
Shall all your cares beguile

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Journal de quarantaine - Jour 3 : les barrières et leur franchissement

Rédigé par Thibaud Saintin 1 commentaire
Classé dans : Au jour le jour Mots clés : quarantaine, hôtel, Thaïlande, barrières

Au fil des ans, j'ai constaté que le couperet du décalage horaire (dans le sens ouest-est) tombe le plus souvent la troisième nuit : on se réveille d'un seul coup à deux ou trois heures du matin, sans plus pouvoir fermer l'oeil avant le petit jour ; après avoir tourné et retourné des heures, on retombe vers 5 ou 6h dans une torpeur terrible dont on il est très difficile de s'extirper, et dont on n'émerge, à demi-écrasé, qu'à midi ou plus. À moins qu'on se fasse violence : j'ai mis le réveil à 8h45 pour ne rater que de quarante-cinq minutes l'heure de la prise (obligatoire) de température. C'est un moyen de trouver une raison de me recaler.

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