Une semaine à se remettre d'aplomb, avec du plomb dans la L5.
Allons,
il faut bien se décider à revenir à la réalité du travail. Avec en tête
un passage trouvé dans Tarkos qui me rappelle d'autres de Devant la parole de Novarina. Il faudrait creuser la question de savoir quel lien s'y trouve.
La
grosse chance, c'est que c'est plutôt pépère, ce vendredi : je
commence une heure plus tard, alors pas de circulation ou presque, et je finis tôt. C'est
probablement difficile à lire sur les images, mais l'idée était de
montrer que la route est presque vide par rapport à l'habitude. Y compris
la petite route qui fait délibérément ralentir un peu. Au retour, c'est
encore tôt, alors on a la même chance d'un certain "dégagement".
Entre les deux : encaisser patiemment la bêtise, tenter de remonter les torrents, les cascades, les tsunamis
d'obéissance et de vieilles rancœurs que
de tristes sires prennent pour des valeurs –
parce qu'ils défendent de toute leur gentille âme, les pauvres, l'idée
de leur respectabilité.
Le
pire du pire, c'est tout de même l'email. Ô Royaume des
servilités, des prétentions – malades de leur bon aisance à articuler avec
tant d'aplomb la novlangue de la peur, de la tristesse et de la frustration... Ô
braves et opiniâtres adorateurs des tableaux Excel et de Pronote, ma
colonne tient encore à peu près debout, elle compatit encore à votre
misère.
Aussi, j'arrive encore à rire en classe d'avoir un nez raté - quand je
bois un reste de café dans mon mug en classe et que, d'après A., qui
filme avec mon téléphone, ça donne une tête de chat – pendant que circulent des décrets infâmes, pleins d'une jouissance inavouée à soumettre autrui à la médiocrité des non-dits.
Hier
soir j'ai changé de citation dans la signature dans mon email. Jusque là, c'était un
petit bout de Chevillard : "Une douleur chasse l'autre ; c'est ainsi que
l'on danse". J'ai mis un truc de Margareth Hefernan à la place, qui parle d'aveuglement volontaire dans les collectivités. Peine
perdue, sans doute.
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Être coincé du dos depuis deux jours, bourré de myotrucs et d'antimachins, assigné à résidence... oblige à alterner les moments d'assise dont on profite pour "corriger des copies", et les moments à bouger pour que la machine reparte, en essayant diverses postures.
D'où cette vidéo qui mélange deux contraintes :
1. Rendre un premier "devoir" pour le "workshop" de cinemaquotidien.fr : essayer de revenir sur le premier plan qu'on a fait pour son "journal filmé".
2. filmer/monter/publier dans l'espace réduit d'un ou deux jours, essayer d'instaurer un rythme, qui va très certainement ralentir.
Aucune distance encore... J'ai donc d'abord enregistré une explication du fond du lit, sur laquelle j'ai ensuite collé des images enregistrées depuis la dernière publicatio d'il y a quelques jours. Peu de mouvements, lumbago oblige.
J'efface du téléphone, au fur et à mesure, ce qui a été transvasé sur l'ordinateur et monté à la va-vite. Partir de l'audio : probablement une mauvaise idée. Essayer beaucoup plus court le prochain coup.
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Accélération des contraintes, réduction du journal à un montage à la sauvette, sans distance ni réflexion. Je suis allé récupérer "Le petit bidon" prêté à un collègue, il était encore sur son bureau.
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Tenir journal, avec le machin qui a pris toute la place dans la poche. J'ai aussi tenu l'heure trente et plus de "workshop" en différé, et tenté d'écouter, de suivre.
Histoire de faire journal, partir de la contrainte : filmer/ monter. Comme ça vient. On réfléchira plus tard. Au plus court possible.
Jour 2 : c'est le début du week-end, c'est la lumière hivernale d'Asie, et je me retrouve avec un mini-trépied, imitation de "Gorillapod", à faire des plans de la "golden hour".
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Le père Noël Yvan se remue, aussi lui remet-on une partie de nos âmes en main. Le voilà réceptacle de fort probables et diserts atermoiements, de tâtonnements, de mea culpa et autres captatio benevolentiae. Alors puisqu'on aimerait remiser lesdits quelque part, ce sera est ici, dans ce blog-notes.
On copie-colle icir, avec quelques censures mineures (familiarités), un message à lui envoyé par messagerie. Ça peut donner la température pour d'autres qui essaient de passer à montrer ce qu'ils filment. Il y a un rendez-vous hebdomadaire, pour l'instant le jeudi, et - à cause du décalage et de ma peur - je n'y suis pas. Alors c'est là, on ne sait jamais, ça peut servir.
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