Journal filmé - 8 - Planqués dans le vent
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Quelques jours à ralentir, dans une région où l'on fait pousser du durian, non loin de la mer où le vent s'est levé depuis trois jours.
Quelques jours à ralentir, dans une région où l'on fait pousser du durian, non loin de la mer où le vent s'est levé depuis trois jours.
Trajet entre la maison jusqu'à l'agence de location de voitures.
À pied d'abord : depuis le salon jusqu'aux poubelles, puis, sous la surveillance de la tour "Siemens", jusqu'au khlong que le pont embouteillé enjambe. De l'autre côté, un moto-taxi ose la traversée de l'avenue Phetchaburi – mais pas celle, ensuite, de l'avenue Rama 9, où il fait le "U-turn" obligatoire (au lieu de faire en travers, comme tout le monde...).
Une fois dans la voiture où tous les sons sont étouffés, retour vers le quartier de notre immeuble, avec une dernière traversée : celle de l'avenue Ekamai, parfois interdite - mais pas le dimanche, jour de faible circulation.
Au lit hier avant 20 h à GMT+7 : j'ai 'raté le rendez-vous fixé par Yvan dans l'atelier cinemaquotidien.fr, occupé à dormir après avoir lutté par email contre la crasse que tentent d'imposer les serfs-managers volontaires de "l'éducation nationale" devenue "commerce" et "opérations de communication".
Mais comme Yvan m'a gentiment envoyé la consigne, j'ai joué le jeu le lendemain entre 17 h et 18 h : en moins de quinze minutes de prises et en cinq plans, raconter "là où l'on est" à cette heure-là.
Lire la suite de Journal filmé - 6 - Exercice : 5 plans, 15 minutes de prise, entre 17 h et 18 h.
Une semaine à se remettre d'aplomb, avec du plomb dans la L5.
Allons, il faut bien se décider à revenir à la réalité du travail. Avec en tête un passage trouvé dans Tarkos qui me rappelle d'autres de Devant la parole de Novarina. Il faudrait creuser la question de savoir quel lien s'y trouve.
La
grosse chance, c'est que c'est plutôt pépère, ce vendredi : je
commence une heure plus tard, alors pas de circulation ou presque, et je finis tôt. C'est
probablement difficile à lire sur les images, mais l'idée était de
montrer que la route est presque vide par rapport à l'habitude. Y compris
la petite route qui fait délibérément ralentir un peu. Au retour, c'est
encore tôt, alors on a la même chance d'un certain "dégagement".
Entre les deux : encaisser patiemment la bêtise, tenter de remonter les torrents, les cascades, les tsunamis d'obéissance et de rancœurs que des laquais prennent pour des valeurs – parce qu'ils défendent de toute leur gentille âme, les pauvres, l'idée de leur majesté.
Être coincé du dos depuis deux jours, bourré de myotrucs et d'antimachins, assigné à résidence... oblige à alterner les moments d'assise dont on profite pour "corriger des copies", et les moments à bouger pour que la machine reparte, en essayant diverses postures.
D'où cette vidéo qui mélange deux contraintes :
1. Rendre un premier "devoir" pour le "workshop" de cinemaquotidien.fr : essayer de revenir sur le premier plan qu'on a fait pour son "journal filmé".
2. filmer/monter/publier dans l'espace réduit d'un ou deux jours, essayer d'instaurer un rythme, qui va très certainement ralentir.
Aucune distance encore... J'ai donc d'abord enregistré une explication du fond du lit, sur laquelle j'ai ensuite collé des images enregistrées depuis la dernière publicatio d'il y a quelques jours. Peu de mouvements, lumbago oblige.
J'efface du téléphone, au fur et à mesure, ce qui a été transvasé sur l'ordinateur et monté à la va-vite. Partir de l'audio : probablement une mauvaise idée. Essayer beaucoup plus court le prochain coup.
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