Texte de Mathilde

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"Lhomme qui faisait son footing en caleçon rayé rouge et blanc"

 

    Ce jour-là, l'homme s'était levé plus tôt. Son réveil avait sonné à 4h du matin. Il avait immédiatement pris une douche froide afin de s'assurer de rester éveillé pendant que son café réchauffait. Il le but promptement avant d'enfiler son éternel caleçon rayé rouge et blanc dont il se servait pour son footing. Il avait l'habitude de courir en fin d'après-midi lorsque la température retombait, il croisait ainsi quelques habitués de la course ou voisins du village avec qui il avait l'habitude de bavarder quelques instants; mais aujourd'hui était un peu différent: il avait un dîner professionnel le soir, il n'aurait donc pas le temps de courir en rentrant du travail. A 5h15, il passait devant la piscine et voyait partir le premier bus d'écoliers, il fallait partir tôt: l'établissement était à une soixantaine de kilomètres. L'homme emprunta le petit chemin pour arriver chez lui plus rapidement. Il était trempait de sueur, il faisait déjà chaud malgré cette heure très matinale. La première chose qu'il fit fut donc de prendre sa deuxième douche fraîche de la journée tout en pensant à sa dure journée de travail qui l'attendait au centre de recherche où il exerçait. Il s'habilla en silence avant de réveiller sa femme pour le petit déjeuner rituel, le couple mangea tout en discutant. Quand il terminèrent, il était temps de partir pour le bureau.

    Arrivé là-bas, le chercheur commença lentement son travail sur le petit écran. Il regardait l'heure passer pendant que certains de ses collègues défilaient dans son bureau pour lui demander un renseignement ou tout simplement discuter de futurs projets de recherche. Au fur et à mesure que la journée avançait, les yeux de l'homme fatiguaient à force de regarder le petit écran de son ordinateur portable. Quand sonna 5h, il décida qu'il pouvait s'accorder un petit somme avant son dîner prévu à 7h.

    Il rentra donc chez lui et dormit jusqu'à 6h30, quand la sonnerie stridente de son reveil l'éveilla. Il ajusta sa cravate et partit sa femme à ses côtés en pensant à la longue soirée ennuyante qui les attendait.

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