"Bike Patrol" Un réveil pénible pour un des rares "bike patrol". Il doit se préparer non seulement avec son uniforme, mais en plus prendre un air sympathique, ce qui n'est pas toujours facile si il a mal dormi pour une raison ou une autre. Eh oui, pour quelqu'un qui doit régler la circulation, il a intérêt à avoir que ce ne soit qu'un sourire, pour ne pas encore plus énerver ceux qui sont coincés dans les embouteillages. Mais son métier ne consiste pas seulement à régler la circulation, comme le font la majorité des "policiers de carrefour" (avec un sifflet et un bâton), non; il devra en plus animer les gens, en inventant quelque chose, une danse par exemple, qui lui permettra de faire les bons mouvements et de déstresser les chauffeurs impatients. Le voilà parti, sur son vélo, en route pour le "poste" de police, où on lui assignera son travail de la journée. Qu'est-ce que ce sera : un petit carrefour, une avenue, ou tout simplement une sortie d'usine ou d'une école? Car il est, avant tout, un simple policier chargé de la circulation. Qu'il doive danser ou pas dépend de l'emplacement qu'on lui donne. Aujourd'hui, pas de chance, on lui a donné le carrefour le plus encombré sur la route de l'aéroport. Il n'a pas le choix, il prend son vélo.. et le met à l'arrière de la voiture qui va le conduire (il ne va pas faire tout le chemin à pied). Et c'est parti pour une journée de "travail", de klaxons et de pollution. De 5 heures du matin à 5 heures du soir, il va rester à un même carrefour , à danser la macarena en réglant la circulation pendant les heures de pointe; entre 8 heures et 4 heures il reste là à regarder les voitures passer, boire de la San Miguel, manger, s'occuper des éventuels accrochages. En 2 mots, "s'occuper". Ce n'est donc pas un métier passionnant, du fait qu'il ne travaille que 5 heures par jour, mais pour le peu qu'il doit faire, il est quand même payé Le soir, il rentre chez lui, mange, et va se coucher; car il n'y a rien de plus fatiguant que de ne rien faire.
Christophe J. |