Quelques difficultés :
- Etonnement devant le type de travail demandé : "C'est une rédaction ? C'est noté ?". Du temps doit être pris pour réexpliquer la démarche malgré une "préparation" la semaine précédent. De fait, les deux heures s'avèrent trop courtes !
- Trop grande complexité de la consigne pour une première séance. Le positionnement demandé est difficile (difficultés à repérer d'où émerge la voix qui dit "je" est-ce celle de la personne qui souffre, ou celle de celui qui pousse la porte et entre, ou bien "ma" voix ?).
- Difficultés à faire appel à des images issues d'une projection dans l'esprit d'autrui. D'où un recours fréquent aux métaphores et/ou expressions toutes faites.
- A l'avenir : cibler la consigne sur le recours aux images directement tangibles dans la mémoire plutôt que dans une projection.
Quelques réussites tout de même :
Beaucoup ont compris que l'appel à la singularité (détails, bribes, images bruts) plutôt qu'aux généralités, donnait plus de force au texte.
Compréhension de la continuité qui s'établit entre leur texte et les autres textes, dont on leur propose parfois la lecture en cours. L'idée d'un lecteur en quête d'un sens à partir des bribes qu'on lui donne, est moins abstraite. Le travail s'opère à partir du texte qu'on tisse, et non plus de la consigne.
Intérêt manifeste devant ce type de travail... Beaucoup ont désiré reprendre leur texte, l'améliorer, même s'ils ne l'ont pas confié pour publication.
En bref : d'autres séances à venir avec ce groupe.
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