Dix-huit ans, 1947. Lui qui est parti au Maroc, qui a fait la cavalerie sur les chevaux arabes les plus fougueux. Lorsqu'il montait dessus, le cheval s'en allait. Faire le chemin alors à pied, la selle, le tapis et le filet sur l'épaule. L'entraînement autour de la piste de l'aérodrome de chasse du Maroc, pour voir la réaction. Vingt ans, 1949. Deux ans après, il change de division et part dans l'armée avec les chars. Il m'a dit conduire ces engins, c'est unique. Un an après, il sort de l'armée, devient boulanger. La guerre, il l'a vue. Quinze ans, 1944. Il me raconte ce qu'il faisait, il a un patron sympathique, même lorsqu'il fait ce qu'il ne faut pas faire. Deux ans après, il se marie, s'engage dans les pompiers porter secours aux personnes, il trouve cela excitant, même s'il a failli y rester. Il doit aimer la vie, rien ne l'arrête, il s'oppose à toutes les disputes. Il nous dit que lui, il s'amusait plus à son époque qu'à la notre.