Pages d'écriture / 1998-99 / La prose du transsibérien, de Cendrars / Texte de Mathilde
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Les pas sur les graviers font un énorme bruit peu agréable

Le bruit des voitures qui foncent dans les flaques d'eau fait reculer

Le vent qui plaque les cheveux comme du gel est froid et semble empêcher d'avancer

Le froissement des feuilles mortes sous les pas

Le bruit trop silencieux de la rue déserte

Les aboiements des chiens qui font sursauter

L'odeur de la pluie

En été, lorsque le soleil et le ciel bleu sont présents et que les oiseaux couinent, le trajet est plus agréable

Lorsqu'il fait froid, le pas est plus rapide

Il arrive parfois d'arriver devant la porte presque sans s'en apercevoir

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