Au fil des ans, j'ai constaté que le couperet du décalage horaire (dans le sens ouest-est) tombe le plus souvent la troisième nuit : on se réveille d'un seul coup à deux ou trois heures du matin, sans plus pouvoir fermer l'oeil avant le petit jour ; après avoir tourné et retourné des heures, on retombe vers 5 ou 6h dans une torpeur terrible dont on il est très difficile de s'extirper, et dont on n'émerge, à demi-écrasé, qu'à midi ou plus. À moins qu'on se fasse violence : j'ai mis le réveil à 8h45 pour ne rater que de quarante-cinq minutes l'heure de la prise (obligatoire) de température. C'est un moyen de trouver une raison de me recaler.
Lire la suite de Journal de quarantaine - Jour 3 : les barrières et leur franchissement
Une fois qu'on a passé le premier jour, il faut s'habituer (comme, à l'hôpital, au plafonnier criard quand l'infirmière vient vérifier la température - alors qu'on venait enfin de s'endormir) aux coups sur la porte, à la sonnette ou au téléphone installés exactement là où voudrait pouvoir s'en éloigner. "Le mal, c'est le rythme des autres", dit Henri Michaux dans Passages. Alors... on résiste comme on peut. Pour pas grand-chose, mais ça doit participer d'une tentative de conserver un ego.
Lire la suite de Journal de quarantaine - Jour 2 : "Eh ben puisque c'est comme ça..."
"Are you willing to pay?". Dans la messagerie qui va désormais me servir de seul lien direct avec le personnel de l'hôtel où je viens d'être enfermé pour une quarantaine de quinze jours, ce sont les mots par lesquels on répond à ma demande d'une théière et d'une serpillière.
Lire la suite de Journal de quarantaine - Jour 1 : "Are you willing to pay?"

On fait le nettoyage avant Songkran (en gros : le nouvel an en Thaïlande, où l'on prend des résolutions...) : rangement/relégation du site qui se morfondait. Ça devenait trop compliqué de se battre contre le spam qui arrivait dans les commentaires pourtant désactivés, les bases de données à bidouiller, les CMS lourdingues, les histoires de configuration de DNS... Donc on plie et on remballe. À moins qu'on s'y remette ? La suite nous le dira.
D'où cette configuration :
- dans un premier coin de cet hébergement, une sauvegarde sommaire, sous Wordpress, sans les liens ni les documents, des anciennes bidouilles internet qu'on décide d'abandonner ;
- dans un second coin, un portfolio des actuels bidouillages photos qui ont pris le dessus sur l'activité précédente (vive Koken) ;
- Dernier coin : ici-même, un blog sous PluXml, pour d'éventuelles pulsions de redéballage naissantes...
....en espérant forcément un peu reprendre la main au fur et à mesure, grâce à ce petit cms tout simple et léger qui va propulser ces indispensables paroles à la face du www ébahi.