Le Vieux qui lisait des romans d'amour : quelques réflexions à tirer sur les choix de la narration.

Questionnaire à choix multiples ou à réponses courtes.

Cliquez sur la bonne réponse ou saisissez la bonne réponse dans les zones prévues à cet effet.

Plusieurs événements inconnus du lecteur quand la narration commence.

1. La découverte des Shuars, l'initiation à la richesse de la jungle.

2. La mort du gringo, tué par l'ocelote.

3. La vie du vieux avec sa femme, avant son installation à El Idilio.

4. L'aventure de gringos imprudents dans la jungle.

5. Le gringo tue les petits de l'ocelote.

6. Le pari de l'homme de Manta.

7. La découverte de la lecture par le biais des romans d'amour.

Dans la liste à gauche : quels sont les événements concernant directement le vieux, et que le lecteur ne connaît pas encore quand le roman commence ?

Cochez les 3 bons numéros et vérifiez : un message vous dira combien de réponses sur 7 sont justes. Vérifiez d'avoir bien eu 7 sur 7 avant de passer à la suite, les questions s'enchaînent !
1. 1
2. 2
3. 3
4. 4
5. 5
6. 6
7. 7
Quel est le point commun entre ces trois événements que tu viens de repérer ?

Ces trois événements ont en commun d'évoquer...
1. la jungle.
2. des apprentissages de la vie.
3. l'amour.
4. la haine.
5. la relation avec les animaux.
6. la vieillesse.
7. la violence.
Pourquoi Sepulveda a-t-il construit son histoire de façon à ne pas raconter ces événements tout de suite ?

2 réponses à cocher.
1. Cela crée du suspens, et donne au lecteur l'envie de connaître la suite et de tourner les pages.
2. Cela permet de plonger d'abord le lecteur dans l'univers pesant, grossier et brutal d'El Idilio. Le lecteur sera d'autant plus intéressé lorsqu'il découvrira la richesse de l'expérience du vieux par la suite.
3. C'est une erreur : l'auteur n'y avait pas pensé et qu'il a tout inventé au fur et à mesure. Ensuite il a fini son texte, alors hop ! il a envoyé un brouillon à l'éditeur qui n'a même pas lu, et qui a publié le roman parce que Sepulveda était déjà connu au Chili.
4. Parce que la vie des gens ennuie souvent les lecteurs.
5. Cela donne une dimension symbolique au roman, qui parle ainsi indirectement de l'élévation vers savoir, de l'initiation et de l'ouverture à ce qu'on ne connaît pas au départ.
Remettez ces événements dans l'ordre. Une seule réponse possible.
1. 1, 3, 7
2. 1, 7, 3
3. 3, 7, 1
4. 3, 1, 7
5. 7, 1, 3
6. 7, 3, 1
À partir de la question 4, que remarquez-vous sur la progression des initiations ?

4 réponses à cocher.
1. Elles s'enchaînent vraiment bien, hein, hou la la la la... C'est beau, bien fait, bien écrit.
2. A chaque étape on change de sujet, c'est plus varié.
3. La première initiation n'est pas choisie : c'est une vie subie, une imitation de ce qu'il connaît déjà (la "fatalité" familiale), et qui lui tombe dessus.
4. Il n'y a pas de progression particulière, et l'auteur ne l'a pas fait exprès, c'est parti tout seul.
5. La seconde initiation (l'apprentissage de la forêt) est un choix : il désire aller vers autre chose que ce qu'il a connu.
6. La troisième initiation est celle de la lecture, qui donne accès à tous les autres mondes possibles.
7. On aurait sans doute pu faire dans un autre ordre, et ça n'a pas de sens particulier.
8. La progression suggère qu'on s'élève de plus en plus, d'un monde subi à un monde choisi.
Pourquoi alors raconter cette histoire (celle d'un homme atypique qui peu à peu s'ouvre à d'autres formes de connaissance) dans un univers aussi brutal ?

2 réponses à cocher.
1. Parce que si on ne parlait pas aussi d'autre chose, ça serait trop compliqué, et on ne pourrait pas facilement comprendre.
2. Parce que dans un roman, il ne doit pas y avoir seulement de la réflexion mais aussi de l'action.
3. Pour que ça donne envie de l'adapter en film pour les gens qui ne savent pas comprendre autre chose que des insultes et des gros mots.
4. Pour nous faire comprendre l'ouverture d'esprit peut toujours avoir lieu dans tous les milieux.
5. Pour inciter à croire que c'est toujours grâce à la brutalité et aux insultes qu'on devient libre.
6. Pour montrer que s'ouvrir aux autres n'est pas un choix du groupe, mais d'abord un choix individuel.