Lorsque je me couche, il y a ma lampe de chevet qui éclaire lividement ma chambre d'une faible lueur bleue. Il y a d'étranges ombres difformes qui prennent place au-dessus de moi sur le plafond. De la fenêtre sort une lumière orange, qui se mélange au sombre bleu de la pièce.
Il se dégage une odeur de cigarette et de parfum qui embaume la pièce de chaleur. Derrière la porte, un éclat de lumière parvenant de la chambre de mes frère donne une impression lugubre.
Je vois, sur ma table de chevet : une lampe à ampoule bleue, mon radio-réveil qui avance toujours de deux minutes et trente secondes, à critaux liquides rouges ; sur ma commode (en face de mon lit, à côté de ma porte), il y a un range-CD, mon bureau avec plein de papiers, de crayons, des montagnes de livres, de magazines...
J'entends les chiens qui hurlent comme des loups-garous à la pleine lune ; les voitures sur la nation qui roulent à toute vitesse ; la cloche de la mairie qui sonne toutes les demi-heures, mon radiateur qui résonne comme s'il y avait quelqu'un à l'intérieur qui m'appelait pour que je l'aide à sortir, le plafond qui craque comme s'il s'écroulait.