Sur ma table de chevet, il y a :
Mon radio-réveil
ma lampe
mes montres
mes clés
mon portefeuille
ma chaîne (pendentif) en forme de croix (c'est mon porte-bonheur)
ma lampe de poche
mes lunettes
mon peigne
des magazines
une photo de moi et mes amis (Dorian, Adriane, Thomas, Martin, Maxime, etc.).
Quand je rentre le soir, je vais directement pioncer. Je retire ma salopette, ma ceinture, ma montre et mes lunettes ; je m'enfonce alors dans mon lit avec soulagement. Tout le monde dort quand je reviens. Je n'entends donc rien, et pense à ce que j'ai fait pendant la journée, à ce qui pourrait arriver demain, à ce que j'ai envie de faire le lendemain...quand Papa cessera-t-il de ronfler, qu'y a-t-il au cinéma cette semaine, et plein d'autres choses encore.
En général, quand je me réveille, ou plutôt quand cette saloperie de réveil sonne, je suis crevé. Je me couche tard, mais pas par choix. Je suis obligé de rester debout, mais je préfère ne pas dire pourquoi. Donc quand je me réveille, j'ai envie de me rendormir. Je me lève tout de même et je file dans mon imposante armoire pour y chercher des fringues. Je m'habille, je me coiffe, et comme j'ai un petit creux (j'ai toujours faim), je file à la cuisine. J'appuie sur la lumière du couloir pour ne pas me casser la figure, et je pousse la porte de la cuisine. Je remplis mon estomac et je vais me brosser les dents. Je prends mes affaires sur mon porte-manteau en forme de perroquet (un cadeau de mon parrain) et je sors prendre mon car. Il fait froid dehors et le jour n'est pas levé. Je marche dans le lotissement et je retrouve mes amis à la sortie.