Les maisons qui défilent, toutes différentes
Les lampadaires illuminant les voitures et la fumée sortant de leur pot d'échappement, allant vers le ciel où brillent des points enflammés
Un vieil homme qui traverse la rue lentement, en pensant à son passé révolu ou à tout autre chose
Des étoiles suspendues, prisonnières, attachées par deux chaînes de végétation brillante
Prisonnières comme ces gens d'un sentiment, d'un amour
Le rouge devenant vert et le vert rouge
Les machines avancent et les piétons s'arrêtent
Tous ces gens allant vers un monde inconnu, dirigé par une loi encore plus ancienne qu'eux, une loi dont on ne connaît pas l'inventeur
Quelques arbres ici, d'autre là-bas, auxquels les gens ne font pas attention
L'un est dépendant de l'autre
Si l'un meurt, il entraîne l'autre avec lui.
L'un attaché par du bois, l'autre libre d'aller où il veut et pourtant attaché
A l'intérieur de ce petit habitacle, il fait chaud.
Trop chaud
Une chaleur étouffante
Dehors, les gens qui se promènent, serrant leur écharpe autour du cou
Dehors, il fait froid
Trop froid
Un froid glacé
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