Texte d'Erwan

Le jeu de la nature

Tout était blanc dehors, c'était pendant l'hiver. Je me rappelle quand je me levais le matin, je restais sur mon lit en observant tout ce qui se passait. La lumière avait une façon élégante et majestueuse d'éclairer ce lieu. Elle jouait avec les objets sur ma table de nuit, et avec les ombres sur mon mur. Ils étaient de toutes tailles et de toutes formes. Parfois je voyais une forme de chien ou de chat. J'entendais les feuilles dehors, comme si deux ours se battaient. Le vent passait par les fenêtres mi-ouvertes. Il faisait sans mes couvertures alors, je me glissais discrètement dans mes draps de laine. Tout doucement le soleil levait de plus en plus et je ne voyais plus d'ombres. Mes vitres qui étaient auparavant glacées commençaient à être prise de buée. L'air pur donnait l'impression que je volais bien haut.

Au cimetière

Je me réveille tout doucement. Je sentais une odeur fraîche et parfumée, de l'eau tombait sur mon corps moitié nu. La lumière de l'aube éblouissait mes yeux à moitié endormis. Le vent me faisait trembler de la tête jusqu'au bas du dos. De cette distance, je sentais l'herbe et la terre mouillées sur moi. Toutes les gouttes d'eau suintaient sur ma figure, doucement. L'odeur de la moisissure me fit dormir sous la même terre que nos ancêtres.