Des flammes aux cendres.C'était l'utopie de ce feu remarquable au milieu du jardin qui envoyait une telle chaleur dans chacun de mes organes, un coït exceptionnel m'envahissait, uchronique et blasphématoire. Ma cervelle se laissait envoûter. Mon corps se rapprochait du milieu du jardin éclairé par ce feu magnifique. L'incendie majestueuse émettait une chaleur épaisse comme du miel, évoquant les souvenirs joyeux de mer, de plages, de soleil et de nuages. Mais c'était l'odeur de poubelles qui voltigeait dans le ven qui m'éveilla tout d'un coup, elle et le bruit apocalyptique du train qui passait. Je m'étalai parterre en caressant ma tête qui semblait avoir été victime d'une fusillade. Le bruit cessa ; je me lavai la tête d'un air ambiguë et me retournai pour me régaler du bonheur de la flamme réduite en cendres qui tentait en vain de se raviver.
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