La leçon de piano

On trouvera dans cet article une série d’activités testées en quatrième, pour amener à écrire/réécrire des dialogues, à partir d’une adaptation sous forme de texte théâtral (ou de dramatique radiophonique) du début de Moderato cantabile de Marguerite Duras. L’exercice est transposable à partir d’un récit intégrant une bonne proportion de dialogues.

Codes du dialogue

Pour se faire une idée des principales opérations à effectuer pour passer du code du récit à celui du dialogue de théâtre, on propose un exemple d’adaptation d’un extrait de La Parure de Maupassant, qui permet de faire le tour des principales contraintes. Cette première adaptation donne lieu à de nombreuses et très utiles erreurs : on les repère clairement, on s’aide du manuel pour identifier le code en jeu. On formalise les transformations obtenues (voir infra).

Pour lancer la visualisation, cliquez sur le fichier ci-dessous, puis patientez le temps qu’il se charge (il fait environ 5,5 Mo). Ensuite, il vous suffit de cliquer n’importe où dans la fenêtre pour passer d’une étape à l’autre.

Du récit au théâtre


Adaptation du récit

On propose une nouvelle base de travail en vue d’enregistrements audio : le début de Moderato Cantabile. D’étape en étape, on parvient à isoler les dialogues, à transformer chaque élément du récit, à introduire des didascalies…

Le texte obtenu :

La leçon de piano

C’est aussi l’occasion, maintenant qu’on maîtrise un peu mieux le dialogue théâtral, de faire des comparaisons avec d’autres types de codes du dialogue : dans d’autres récits, par exemple. C’est là me semble-t-il que le recours au manuel s’avère plus utile que si on avait directement commencé par lui (la « leçon »).


Deux interprétations

On peut désormais travailler sur le texte qu’on a produit, et l’enregistrer. Occasion de faire la distinction entre une pièce de théâtre et une dramatique radiophonique où l’on est privé de vue.

On peut ensuite faire une diffusion sur le podcast du collège : cliquer


Un peu de vocabulaire

Au passage, on aura été confronté à quelques difficultés de langue, ou des besoins lexicaux. Quelques pistes :

Sévérité :

Sévérité : lexique

Sévérité : familles

Sévérité

Sympathie :

Sympathie : lexique

Sympathie : familles

Sévérité


Ecriture

Demander aux élèves d’inventer une suite… C’est l’occasion d’un échange sur ce qui pourrait évoluer, sur les tensions en jeu, sur les modèles d’éducation, sur leurs propres postures et/ou projections par rapport à leurs apprentissages. On propose un travail par groupe pour inventer une trame, mais chacun écrit son propre dialogue. On fait une première lecture en classe des premiers jets pour repérer ce qui fonctionne ou non, avant de réécrire. Cela permet de s’accorder d’avance sur quelques critères, et sur la façon de noter :

Rédaction

Le compte-rendu de rédaction reprend surtout les codes du dialogue, par exemple ici les principales erreurs affectant les didascalies :

Didascalies

On en profite encore pour proposer quelques pistes (encore) de vocabulaire :

« Crier »

« Crier dessus »

Si la salle informatique est une fois de plus réservée, on peut se reporter sur la version papier :

« Crier (dessus) »


Réécriture / nouvelle interprétation orale

Un nouvelle mise en commun des textes permet de repérer des réussites, de bonnes idées, et de proposer un nouveau texte, par groupes :

Version 1 :

La leçon de piano

Version 2 :

La leçon de piano

Ces nouveaux textes servent de base à un nouvel enregistrement qui vient compléter/clore le premier, qu’on peut là encore diffuser sous forme de

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